Ce sont des produits immobiliers. Ils incluent les sociétés civiles de placement immobilier qui sont à 100% de la pierre et jouissent d’une très intéressante diversification, sur plusieurs niveaux. De ces SCPI sont nés les organismes de placement collectif immobilier qui profitent d’une meilleure diversification encore, en raison de l’incorporation d’actions et d’obligations ainsi que de liquidités. Les sociétés d’investissement immobilier cotées (SIIC) font elles aussi partie de l’immobilier-papier utilisé par les assureurs, tout comme les sociétés civiles immobilières (SCI).
Tous ces produits ont pur avantage d’être gérés par des opérateurs dont l’activité est soumise au contrôle régulier de l’Autorité des marchés.
Les titres de propriété d’entreprise donnant droit à des parts de dividendes et à une participation aux décisions de l’assemblée générale sont eux aussi privilégiés par les assureurs (ce sont les actions). Idem pour les obligations, ces parts d’emprunt qui émanent de certaines institutions (il est alors question d’obligations d’État) ou de sociétés privées (les obligations d’entreprise).
Dépourvus de contrainte de gestion, les OPCVM sont gérés par l’Autorité des marchés financiers, et proposent deux grandes catégories d’actifs :
Les unités de comptes de l’assurance-vie proposent aussi d’autres véhicules de placements, tels que les produits structurés ainsi que les trackers qui sont des instruments financiers. Pour tous ces UC, le capital n’est pas garanti, à la différence des fonds en euros (qu’ils soient classiques ou dynamiques). L’avantage d’y souscrire à travers l’assurance-vie relève particulièrement de leur liquidité. Ce sont en effet des produits dont le propriétaire est avant tout l’assureur. Si l’épargnant souhaite ne plus en détenir dans son portefeuille, ce dernier les rachète suivant la valeur qu’il aura fixée.
Tout d’abord, en évaluant à l’avance son propre niveau d’invulnérabilité aux risques, puisque tous les actifs ne proposent pas les mêmes garanties en capital. C’est pourquoi, dans le cas de la constitution d’un contrat multisupport diversifié, l’analyse de chaque composant de l’UC est primordiale : rendement, risques, liquidité.
Il existe d’ailleurs trois principaux modes de gestion :
Attention au choix de ces UC pendant cette période de dégradation de la situation économique, notamment pour les actifs à forte volatilité comme les OPCVM, les actions et les obligations. Quant aux produits pierre-papier, ils se sont révélés plus résistants et mieux armés du fait de leur très intéressante diversification.